
L'économie du Qatar est florissante, avec un PIB par habitant parmi les plus élevés au monde. Doha, la capitale, abrite 80% de la population du pays. (© Shutterstock)
La croissance des monarchies pétrolières est dopée par la crise énergétique. Leurs économies commencent à se diversifier.
Qui connaissait le Qatar, il y a vingt ans ? En dehors des spécialistes du Moyen-Orient ou des hydrocarbures, sans doute pas grand monde. Ce petit émirat désertique de 2,9 millions d’habitants, dont environ 90% d’étrangers, a réussi la gageure d’organiser durant un mois un événement sportif planétaire.
Mis à part ses retombées en termes de notoriété et de prestige, la Coupe du monde de football devrait y soutenir les activités de services (transport, restauration…). Mais alors que l’essentiel des travaux d’infrastructure a été réalisé avant 2022 et qu’une partie des visiteurs sont hébergés dans les États voisins (notamment Dubai), les effets à court terme de cet événement restent difficilement quantifiables.
Quoi qu’il en soit, il ne représente pour le Qatar que la cerise sur le gâteau. L’économie du pays est déjà florissante. Jouissant d’un des PIB par habitant le plus élevé du monde, il profite à plein de la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine.
Une inflation contrôléeC’est d’ailleurs le cas de tous les États du Golfe, et en particulier du géant de la région, l’Arabie saoudite. Selon les dernières prévisions du FMI, son économie connaîtrait une croissance de 8,3% en 2022, avec une hausse historique annuelle de 12,2% au 2e trimestre. En tenant compte de la réduction des quotas décidée par l’OPEP et ses alliés en octobre (Le
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